dimanche 18 janvier 2009

Maison Martin Margiela spring/summer 2009

Je ne suis pas une adepte concernant les shows du créateur, mais ce que j'ai pu constater de mes yeux d'amatrice, c'est que pour fêter ses 20 ans, Maison Martin Margiela a vu les choses en grand.


I’m not a specialist regarding the designer’s show but after seeing this i can say that to celebrate his 20 years anniversary Martin Margiela did things in big.




A l'occasion de cet anniversaire, le but, chez Margiela, n'a pas été d'innover et de proposer une toute nouvelle collection. En effet celle-ci était plutôt dans l'idée d'une rétrospection dans ces 20 dernières années de création. On retrouve alors des pièces chères à MMM telles que le body en plastique et aux épaules oversized du printemps/été 1990 ou encore la veste du printemps/été 1989, mais imprimée sur satin de soie pour, au final, n'être portée qu'à travers une robe courte.

For this anniversary, Martin Margiela’s intention was not to innovate or to introduce a new collection.
Indead his idea was more like a rétrospection of his last 20 years work. We recognize some of MMM majorpieces such as the plastic body from. The spring/summer 1990 collection or the jacket from. The spring/summer 1989 collection printed on a silk satin fabric to be worn as a short dress.




Chez Margiela, le mot d'ordre semble être l'oversize, le décalé, l'humour, mais aussi la réflexion. Le show laisse perplexe. Outre le passage final ou l'on peut alors voir le visage des mannequins, ces dernières ont tout le long du défilé le visage masqué par des collants chair, noirs ou blancs, sans oublier celles portant des perruques dont les cheveux leur tombent par devant, ne laissant que le vêtement apparent. Margiela remet alors en cause la nécessité du regard sur le mannequin. On ne se concentre plus que sur la création... ou sur l'absence de visage.

With Margiela the watchword seems to be « oversize », the staggered but also the (humour, un peu la flemme de chercher). The show leaves us bewildered. Except the final walk where we can see them, the model’s faces are hidden by flesh tone, black or white tights, or by wigs coverring their faces, just letting the clothes visible. Margiela is there questionning the necessity of the look on the model. We only focus on the creation... Or on the lack of face…



Le show se termine avec l'effet grandiose de deux paires de jambes apparentes sous une robe des plus hors-normes : une pièce-montée en trois dimensions, applaudie par toutes les personnes ayant travaillé sur le show, vêtus d'une blouse blanche, certains jouant des cuivres, ainsi que par les quelques 2000 invités présents, sous un flot de paillettes semblées tombées du ciel.

The show ends on the imposing effect of two pairs of legs under an impressive dress: a 3-D birthday cake, applaude by all the persons working on the fashion show, all wearing white scrubs, some of hem playing brass instruments, plus the 2000 guests, under tons of sequins falling from the sky.







Watch the show here :








Merci à Pauline pour la traduction

5 commentaires:

  1. I always love to see what nonsense MMM has in store on the runway! Surreal fashion at its finest!

    xoxox,
    CC

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  2. Merci pour ton passage et tes commentaires. J'aime beaucoup ce que fait Margiela, les pièces décalées, le visage caché des modèles...Très joli post ;))

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  3. merci pour petit mot sur mon blog, ça me permet de découvrir ton univers.
    j'aime bien ce que fais Margiela, il pousse toujours à la réflexion. il ne s'agit pas juste de regarder un beau vêtement et d'être admiratif, il y a là souvent un questionnement, un concept décalé!

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  4. Interesting show. I wonder what the inspiration behind it was.

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